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Avec son nouveau copain Erevan, Théo voudrait bien jouer à trap-trap dans la rivière.
Problème: comment le lui dire en anglais? "catch-catch"? demande-t-il.
Finalement, pas besoin de mot pour se comprendre, les intentions suffisent. Allez, tu pars devant et je te colle partout où tu vas!
Si,si, même sur le tuyau!
Moi aussi, je sais grimper sur ce poteau.
Bon, ben, j't'ai pas attrapé, mais je me suis bien amusé!
Quant à ma soeur, elle a préféré les sauts du pont. Sensations assurées!
Et hop...
...et plouf!
Bon, ben, c'était super ce cours d'EPS, à quand la prochaine séance?
Biz biz.
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Après quelques jours passés à Georgetown, nous sommes heureux de quitter la grande ville pour un endroit plus reculé dans le pays: Lethem, à 500 km plus au sud. Lethem, c'est une ville poussiéreuse où la terre rouge recouvre toutes les rues et où les gens, très sympathiques et souriants, se déplacent à vélo. Seulement, pour s'y rendre, il nous faudra emprunter un minibus qui va crapahuter sur une piste de terre chaotique à travers la jungle pendant près de 20h! Le trajet le plus pénible que j'aie fait depuis que je voyage. Départ 20h de Georgetown (il était prévu à 18h, bien sûr). Nous sommes 5 sur 3 sièges et le chauffeur roule à vive allure en tre les points de contrôle de passeports très nombreux sur le parcours. La nuit est difficile pour moi, je suis malade, par contre les petits parviennent à dormir assez bien, bercés par les mouvements du bus qui ne cesse de tanguer. C'est au matin que les choses se gâtent: un des amortisseurs arrière casse et nous voilà naufragés au milieu de la savane, cherchant un peu d'ombres sous les maigres arbres qui bordent la piste et attendant que le chauffeur trouve une solution pour réparer. Finalement, après de longues heures d'attente et une nuit quasi-blanche, nous profitons d'un pick-up qui passe par là pour finir notre trajet. Dans la benne du pick-up, ça bouge davantage encore, et Théo & Kylia sont ravis.
Cheveux au vent...
...heureux enfants.
Après ces 21h de trajet infernal, rien de mieux pour se rafraîchir qu'une petite baignade avec les enfants du coin. ça fait du bien!
Concours de sauts
Je t'impressionne...
Tu m'impressionnes...
Elle nous impressionne!
Puis, le lendemain, nous voilà partis en quad avec Mike et Kevin (pas très local tout ça...)jusqu'à un village amérindien nommé Kumu d'où nous pouvons aller voir des chutes.
Là encore, dans un autre genre, le passage est périlleux: le courant est très fort, le niveau de l'eau est particulièrement élevé.
Après quelques minutes de marche pieds nus dans la jungle, nous arrivons à la cascade. Tu as pris ton savon pour la douche, Kylia?
Petite pause repas devant les chutes de Kumu, ce sera crudités pour nous...
...et Kassava pour Mike et Kevin, une boisson faite à partir de la racine d'une plante que les amérindiens du village cultivent après avoir défriché la forêt. C'est fermenté, donc légèrement alcoolisé, mais, paraît-il, très nourrissant.
Buvez pas trop quand même, les gars! Va falloir nous ramener, boire ou conduire...
Sur le chemin du retour, nouvelle rencontre impromptue avec un mille-pattes inoffensif:
Non! Ce n'est pas un scolopandre!
puis c'est Théo qui nous ramène en quad comme un pro tandis que Mike a appris 2mots de français pour le guider: "appuie"et "doucement". Théo est fier comme un paon et moi, je me cramponne!
Le soir venu, il est temps d'aller retrouver Scratch, le ara du resto, et son copain "Le vert", très vite adoptés par Théo et Kylia qui essaient de les nourrir tout en ayant peur de leurs becs puissants.
Bisous à tous, les COCO-pains!
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Hello everybody
Dans les rues de Georgetown (capitale du Guyana), Kylia peut enfin avoir la coiffure dont elle a tant envie depuis qu'on est partis. Elle est visiblement très contente du résultat:
De face
De dos
Et de profil.
Mais, dans les rues de Georgetown, on peut aussi se faire ratiboiser par des coiffeurs très expérimentés qui manient la lame de rasoir à la perfection. Si on parvient à surmonter l'appréhension de cet objet très tranchant (juste une lame tenue entre les doigts aidée à certains moments d'une vieille tondeuse branchée sur une batterie) on a un résultat assez sympa.
Le fils...
Le père et la fille. Le compte est presque bon.
Au total, ça fait 3/4 des Sabatinis qui ont moins chaud avec leur coupe d'été ... Quant à moi, j'opterai peut-être pour les rajouts comme il y a quelques années, qui sait? Mais pour l'instant, j'ai trop chaud...
See you later (l'anglais est langue officielle ici). XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
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Ici, quand on veut faire de la balançoire, il faut d'abord demander gentiment à Coco de la partager. Théo & Kylia n'en reviennent toujours pas:
Il a plutôt une bonne bouille...
Et quand on repart, on fait une rencontre inattendue avec un animal qu'on n'avait vu que sur les dépliants jusque là: un cabiai, un rongeur plutôt placide et assez gros.
Pas du tout perturbé par notre présence, le gros pépère!
Bizatous.
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Bonjour à tous,
notre petite hôtesse d'accueil, Kylia, vous souhaite la bienvenue à Saint Laurent du Maroni, ville de départ de notre périple en pirogue jusqu'à Maripasoula.
Commençons par une petite visite du bagne du fameux Papillon, alias Henri Charrière,
pour comprendre que ça ne devait pas être facile tous les jours pour les forçats. Voici le lit avec matelas triple confort... en bois.
Bon, c'est pas tout ça, mais cette visite en plein soleil, ça creuse. Allons nous sustenter au marché du coin. Soupe viêtnamienne pour tout le monde! Taille XXL, SVP.
Nous voilà bien rassasiés, maintenant, il faut attendre la pirogue. On tue le temps comme on peut. Heureusement qu'on a amené de la lecture...
Et même Kylia arrive à lire ses premières histoires toute seule maintenant! C'est chouette de grandir.
Ah, ça y est, notre yacht est avancé!
Si, si, c'est nous tout au bout de la pirogue en tout petit. La preuve:
On voyage avec le frêt. Essentiellement des bidons de gasoil, des bouteilles de gaz, des tuyaux de PVC et des boissons. On a des compagnons de voyage: Sarah, Amandine et Karim qui sont en vacances dans le coin (bisous à vous trois).
Durant le trajet, un petit rafraîchissement ( un peu synthétique, je l'admets)
nous permet de mieux apprécier le décor magnifique
et d'observer ces étranges machines infernales qui cherchent un certain métal très précieux...
Cette première "croisière" durera 2 jours sans encombre jusqu'à Grand Santi. Terminus, tout le monde descend... et va se rafraîchir un peu dans le fleuve avec les enfants du village, et en particulier Walter
qui nous fera une petite visite guidée en pirogue.
Nouvelle rencontre avec la faune locale:
C'est un serpent Wipi, non venimeux, mais très fluo!
Puis, lessive au bord du fleuve,comme les voisins (commentaire de Kylia: "C'est moi qui lave le linge de tout le monde, j'adore!)
avant une petite partie de pêche pour attraper nos premiers piranhas (dit "pirail" ici), poissons-chat et autres Wakou.
Le soir, c'est barbecue au feu de bois. Hum, on se régale. Beaucoup d'arêtes, mais excellente saveur.
Une petite noix de coco en dessert, ça vous dit? OK, Kylia va vous "l'éplucher".
C'est tout un art!
Bon, on repart en pirogue jusqu'à Maripasoula. Cette fois, pas de photo, mais la remontée des rapides ne se fera pas sans mal: pluie battante, courant très fort, la pirogue qui nous accompagne chavire et perd tout son chargement. Résultat, halte sur l'île du coin pour tout récuperer. On repartira le lendemain matin après une courte nuit en hamac: 5h30, tout le monde debout, départ imminent!
Petite halte de 3 jours à Maripasoula où notre activité principale sera la pêche et il est temps de prendre l'avion. Air France?
Non, Gum Air...
Panorama aérien de l'Amazonie traversée par le Maroni.
Et enfin, arrivée à Paramaribo, capitale du Surinam.
Ouf! L'avion savait voler...
Voilà, cet épisode est terminé, je vous retrouverai bientôt avec plaisir pour la suite des aventures. Bisous à tous.
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