• Voilà, le voyage s'est terminé à Calcutta, non sans avoir visité la mission et le tombeau de mère Thérésa, bien sûr.

    De cette deuxième partie de voyage, nous retiendrons les couleurs, les odeurs et le fourmillement d'un pays profondément marqué par les contrastes. La fatigue aussi, dans ces rues sans cesse en mouvement, ces villes tentaculaires qui vous étouffent et vous ballotent d'un côté, de l'autre, tandis que vous cherchez désespérément un endroit où vous poser.

    Les enfants n'ont pas trouvé en Inde l'équilibre qu'ils avaient trouvé en Amérique du Sud. La communication en Anglais a été si difficile qu'ils ont rapidement regretté que ce ne soit pas un pays hispanophone, pour pouvoir continuer à pratiquer cette langue à laquelle ils se sont tant attachés. Aujourd'hui, le "Buenos dias" leur vient plus facilement que le "Hello"!

    L'interruption du mois de janvier y est sûrement pour quelque chose, mais nous n'avons pas réussi à insuffler à ce second voyage la dynamique nécessaire à ce genre d'expérience. Nous n'en avions pas terminé avec l'Amérique du Sud et n'avons donc pas réussi à nous mettre suffisamment en condition pour apprécier l'Inde à sa juste valeur. Le voyage, ça peut être aussi la déception et l'épuisement et pas toujours l'enthousiasme et l'envie d'aller de l'avant. 

    Nous sommes donc rentrés, avec malgré tout, de belles images en tête et pour les enfants, une expérience de la vie hors du commun. 

    Je tiens à remercier tous ceux qui ont participé à ce blog et l'ont rendu vivant: vos messages m'ont accompagnée tout au long de ce voyage. Descriptifs, drôles, impertinents, culturels ou spirituels, je les ai toujours découverts avec beaucoup d'impatience, d'excitation et de plaisir. Merci pour ces moments de partage.

    L'aventure prend donc fin mais fera désormais toujours partie de nous quatre. Nous en ressortons grandis et plus riches de rencontres, de belles images et d'expériences.

    Bon vent à tous.

    Cecicela.

     

     

     

     


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  • Après avoir suivi les conseils avisés de Sinsemilla, la spécialiste de l'Inde, voici le résultat de notre séance shopping à Calcutta (aujourd'hui Kolkata):

    Une princesse indienne

    Pas mal, non?


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  • Varanasi, sur les rives du Gange, est la ville sacrée des Hindous, dédiée à Shiva. Des pélerins de tout le pays y affluent pour pratiquer leurs ablutions sur les marches des nombreux ghâts qui longent le fleuve.

    Varanasi, ville sacrée

    Varanasi, ville sacrée

    Prière au petit matin.

    Varanasi, ville sacrée

    Varanasi, ville sacrée

    Varanasi, ville sacrée

    Chaque soir, les vaches sacrées ont droit à un petit décrassage en règle dans l'eau quelque peu polluée du fleuve (une eau considérée comme sûre pour la baignade contient moins de 150 bactéries escherichia coli par litre; le Gange en contient 1 500 000 par litre!)

    Varanasi, ville sacrée

    Varanasi, ville sacrée

    Et après un bon petit bain, rien de tel qu'une petite couronne de fleurs dénichée dans le tas d'ordures qui borde le fleuve.

    Varanasi, ville sacrée

    Varanasi, ville sacrée

    Il t'en reste un peu sur le museau, la Noiraude!

    A quelques mètres de là, les blanchisseurs font la lessive des touristes et des hôtels.

    Varanasi, ville sacrée

    Un beau camaieux de couleurs

    Varanasi, ville sacrée

    Sur la berge, tandis que nous savourons un chai (prononcer "tchaï"), la boisson nationale à base de thé bouilli dans du lait et parfois additionnée de gingembre,

    Varanasi, ville sacrée

    Théo s'improvise batteur dans une partie endiablée de cricket, le sport favori ici.

    Varanasi, ville sacrée

    Et pour finir, il paraît que l'on revient toujours d'Inde avec une image choc en tête.

    Je ramènerai la mienne de Vanarasi, lorsqu'un cadavre en décomposition flottant dans le Gange a lentement longé notre barque au gré du courant. La pudeur m'a interdit de le photographier.

    Les Hindous purifient leurs défunts sur de grands bûchers dans des ghâts de crémation avant de disperser leurs cendres dans le Gange. Mais certaines personnes, comme les enfants, les lépreux ou encore les victimes de morsure de cobra (animal sacré) sont considérées comme déjà pures et jetées directement dans le Gange à leur mort.

    Des pratiques qui ne peuvent pas laisser des occidentaux tels que nous indifférents...

    Bizatous.

     

     

     

     

     


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  • "Une larme sur le visage de l'éternité"

    tels sont les mots du poète indien Rabindranath Tagore lorsqu'il contemple le célèbre mausolée.

    Construit en 1631 sur ordre de l'empereur moghol shah Jahan pour recevoir le corps de sa deuxième épouse Mumtaz Mahal, morte en mettant au monde leur quatorzième enfant. La douleur de l'empereur fut si grande que, selon la légende, ses cheveux seraient devenus gris en une nuit.

    Souvent considéré comme la plus belle preuve d'amour de l'histoire, le majestueux Taj Mahal, tout de marbre blanc, nous offre un visage lumineux.

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Un modéle on ne peut plus impressionnant pour une séance improvisée de dessin dans les somptueux jardins du mausolée.

    Agra, ville du Taj

    La décoration du monument utilise la technique de "pietra dura", une incrustation de pierres semi-précieuses dans le marbre blanc.

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Bien sûr, le fameux site ne pouvait pas se livrer facilement à nous.

    Arrivés un vendredi, jour de fermeture hebdomadaire du tombeau pour permettre aux musulmans de prier dans la mosquée attenante, nous avons dû patienter jusqu'au lendemain pour le découvrir. Et là, 1h30 après notre entrée, les militaires indiens nous ont tous fait déguerpir à grand renfort de sifflets. Motif: le président du Brésil (Loula) arrivait pour visiter le Taj. Tout le monde dehors pour laisser place. 

    Agra, ville du Taj

    Heureusement, après négociation avec le "videur", nous avons pu y retourner au coucher du soleil, heure où le Taj se pare de couleurs chatoyantes.

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Comme l'Histoire n'est pas toujours tendre, y compris envers les empereurs moghols, vers la fin de sa vie en 1658, Shah Jahan fut emprisonné par l'un de ses fils (l'Histoire ne dit pas s'il s'agit du fameux quatorzième...) dans le fort d'Agra qui fait face au mausolée. 

    Durant ses huit années de détention jusqu'à sa mort, il observa sa perle nacrée depuis la fenêtre de sa prison dorée.

    Agra, ville du Taj

    Il est aujourd'hui inhumé près de sa belle dans le mausolée.

     

     


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  • Safari à dos de dromadaire à Bikaner dans le désert du Thar. 

    Confortablement installés sur nos montures parfaitement adaptées à l'aridité du milieu, nous découvrons la faune variée du désert du Thar. Antilopes, oiseaux divers, renards et autres rongeurs viennent nous saluer tandis que nous avançons au rythme lent et balancé des dromadaires, rois du désert.

    Une ou deux bosses?

    Notre princesse du désert sur "Chameau", le dromadaire le plus élégant du village.

    Une ou deux bosses?

    Une ou deux bosses?

    Assez à l'aise lorsque Kylia tient la longe, c'est une autre histoire lorsqu'il s'agit de descendre.

    Une ou deux bosses?

    Ah, ça te fait rire à toi!

    Une ou deux bosses?

    Lorsque vient la pause de midi, une halte à l'ombre des épineux n'est pas de refus.

    Une ou deux bosses?

    Au menu: légumes épicés, chapatis maison et chai (se dit Tchaï: un thé au lait bouilli avec du sucre et parfois du gingembre "masala chai"). Théo et Kylia ont plus ou moins habitué leur palais à ces saveurs indiennes aux accents de curry et de piment rouge. Théo raffole du chai.

    C'est la pause repas pour les grosses bêbêtes aussi.

    Une ou deux bosses?

    Une ou deux bosses?

    "Mum, ché bon!"

    Mais après le repas, tout ce sable est une invitation au jeu pour les enfants et à une sieste douillette pour les parents.

    Une ou deux bosses?

    Allez, on se jette du haut de la dune.

    Une ou deux bosses?

    Se rouler dans le sable fin, y a rien de mieux pour se défouler entre deux "chevauchées" du dromadaire.

    Une ou deux bosses?

    Et la caravane poursuit sa route...

    Une ou deux bosses?

    Une gazelle, impassible, nous observe. La plupart des indiens étant végétariens, les animaux n'ont rien à craindre de la chasse et ne s'enfuient pas à notre approche.

    Une ou deux bosses?

    Le soir venu, il est temps d'allumer un petit feu de camp pour se réchauffer et s'éclairer avant de se glisser dans son duvet pour une nuit à la belle étoile.

    Une ou deux bosses?

    Une ou deux bosses?

    Sustentation d'un dromadaire au crépuscule.

    Une ou deux bosses?

    Gute nacht Vanessa (c'est notre copine allemande).

    Dur dur le réveil à l'aube pour Kylia!

    Une ou deux bosses?

    Dans la matinée, nous traversons des villages où nos accompagnateurs indiens trouvent du lait de chèvre extra frais pour le chai de midi.

    Une ou deux bosses?

    Une ou deux bosses?

    Par contre, ce n'est pas à l'école du village que Théo et Kylia pourront suivre leurs cours!

    Une ou deux bosses?

    Dans les jardins, les "dromadaires de garde" nous observent d'un oeil attentif.

    Une ou deux bosses?

    Allez, salut Chameau! C'était chouette, cette balade!

    Une ou deux bosses?

    BIZATOUS!

     

     


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