• Après le magnifique temple d'or immaculé, nous avons visité un autre temple, hindou cette fois et d'un style tout à fait différent, plus crasseux et odorant: le temple des rats de Bikaner. Comme dans tout temple, il faut se déchausser à l'entrée, sauf que là, ça ne fait pas tellement envie!

    Deshnok temple

    Les bestioles sont nourries toute la journée par les offrandes des habitués du temple.

    Deshnok temple

    Elles paraissent toutes plus ou moins malades.

    Deshnok temple

    Deshnok temple

    Etrange rite que celui de vénérer des rats. Selon la légende, Karni Mata, une incarnation de Durga qui vécut au XIVè siècle, pria Yama, le dieu de la Mort, de rendre la vie au fils d'un conteur. Devant son refus, Karni Mata réincarna tous les conteurs défunts en rats, privant ainsi Yama d'âmes humaines. Depuis ce temps, les rats de ce temple sont sacrés.

    Deshnok temple

    Les bêbêtes courent partout. 

    Elles sortent des murs

    Deshnok temple

    Deshnok Temple

    Elles occupent les escaliers

    Deshnok temple

    Pas facile de se frayer un chemin. Certains recoins du temple finissent par ressembler plus à un dépôt à ordures qu'à un lieu de prière.

    Deshnok Temple

    La tradition veut que si un rat vous passe sur le pied ou si vous voyez l'unique rat blanc du temple, cela vous portera bonheur. 

    Le seul rat blanc que nous ayions vu était celui des sculptures de l'entrée.

    Deshnok Temple

    Et encore, même celui-là n'était plus très blanc...

    Probablement l'expérience la plus dégoûtante (et en même temps fascinante) que j'aie vécue depuis que l'on voyage.

    Bizatous les petits rats!

     

     

     

     


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  • ça pourrait être le titre d'une BD de Tinitin, mais c'est du Golden Temple d'Amristar qu'il s'agit. Le Temple sacré des Sikhs.

    Le Temple d'or

    Le Temple d'or

    Ce Temple serait recouvert de 750 kg d'or.

    Première rencontre plutôt chaleureuse avec des pèlerins très heureux de voir des touristes visiter leur lieu saint.

    Le Temple d'or

    Le Temple d'or

    L'hospitalité faisant partie intégrante de cette religion, nous sommes, comme tous les pèlerins, logés et nourris gratuitement au Temple.

    Ici, on se déchausse quand on entre, on se couvre la tête et on mange avec les doigts assis par terre en rangs d'onions dans la cantine.

    Le Temple d'or

    Le Temple d'or

    Très bien, Kylia! On reçoit son chapati à deux mains.

    Chaque jour, ce sont des milliers de repas qui sont ainsi servis. Au manu, du Dahl (lentilles cuisinées), des légumes épicés, du curd (yaourt) et des chapatis (galettes de blé). C'est très bon et on est servis à volonté.

    Mais derrière ce festin, se cache une organisation de fer. Des centaines de volontaires s'affairent en cuisine. Chacun est libre d'aller donner un coup de main.

    Le Temple d'or

    Le Dahl bout dans sa casserole géante!

    Le Temple d'or

    On pourrait vous cuisiner T & K dans cette marmite.

    Nous allons aider à la fabrication des chapatis.

    Le Temple d'or

    Pas facile de les faire ronds!

    Le Temple d'or

    Théo est très concentré sur la tâche!

    Le Temple d'or

    ça colle un peu!

    Ensuite, il faut les cuire.

    Le Temple d'or

    Le Temple d'or

    Le Temple d'or

    Enfin, la vaiselle se fait dans un bruit assourdissant de plats métalliques qui s'entrechoquent.

    Le Temple d'or

    Un très beau souvenir de découverte et de partage!

     

     


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  • Après "les cerfs-volants de Kaboul", voici ceux de Delhi. Non loin de la grande mosquée de la ville, nous avons rencontré des passionnés qui ont bien voulu nous faire essayer leur sport. Tout un art! Normalement réservé aux représentants de la gente masculine, mais pour nous, ils ont fait une exception. Aussi, toute la petite famille s'est essayée à faire voler ces petites choses.

    Voici la bête qu'il faut choisir méticuleusement:

     

    ça plane pour nous à Delhi

    Fabien s'est lancé le premier.

    ça plane pour nous à Delhi

    Puis on a tous testé le maniement de l'engin. Pas facile du tout.

    ça plane pour nous à Delhi

    ça plane pour nous à Delhi

    ça plane pour nous à Delhi

    Allez Fabien, ne t'emmêle pas les pinceaux, le tien, c'est le petit point à droite.

    ça plane pour nous à Delhi

    Après ce petit moment sportif, il faut penser à se lancer de nouveau dans le flot incessant de piétons, rickshaws, voitures, camions, vélos et autres vaches des rues de Delhi. A bord d'un vélo taxi, voici ce que nous observons:

    ça plane pour nous à Delhi mais ça ne roule pas!

    C'est bien bouché devant!

    ça plane pour nous à Delhi mais ça ne roule pas!

    C'est pas mieux derrière!

    Et sur le côté?

    ça plane pour nous à Delhi mais ça ne roule pas!

    On se fait doubler par une moto 5 places!

    En plus, dans les montées, il faut pousser!

    ça plane pour nous à Delhi mais ça ne roule pas!

    Finalement, comme ça n'avance pas, on décide de descendre en pensant que ça ira plus vite à pied.

    ça plane pour nous à Delhi mais ça ne roule pas!

    Mouais...

    Allez, pour se reposer un peu, allons visiter le tombeau d'Humayun construit en grès rouge et marbre blanc et entouré de pelouses et fontaines.

    ça plane pour nous à Delhi mais ça ne roule pas!

    Si, si, on est dans la même ville.

    Ce bâtiment mêlant architectures perse et indienne inspire Théo.

    ça plane pour nous à Delhi mais ça ne roule pas!

    En continuant cette recherche de "zénitude", nous découvrons une religion: les sikhs

    (je rassure tous ceux qui nous connaissent, nous ne nous sommes pas convertis, nous avons juste fait de jolies rencontres avec des gens très chaleureux)

    ça plane pour nous à Delhi mais ça ne roule pas!

    L'un deux m'explique les règles que se doit de respecter un sikh. Parmi elles, ne pas se couper les cheveux, ni aucun poil et porter un turban, un petit poignard recourbé et un bracelet pour les hommes.

    ça plane pour nous à Delhi mais ça ne roule pas!

    Je vous invite, dans le prochain article à découvrir le Temple d'or des Sikhs dans la ville d'Amristad, l'équivalent de La Mecque pour les Musulmans où nous avons partagé de jolis moments avec les pèlerins.

    Bisous à tous.

     

     

     


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  • A Cochin, les enfants ont adoré observer les pêcheurs tirer des filets très particuliers: les filets chinois, également appelés "carrelets".

    Cochin Cochine

    C'est en fait une armature en bois qui tient le filet ouvert et les pêcheurs la soulèvent grâce à un ingénieux système de contre-poids réalisé tout simplement avec de grosses pierres accrochées à des cordes.

     

    Cochin Cochine

    Théo & Kylia tirent à l'avant, tandis que j'aide les autres à l'arrière.

    Cochin Cochine

    Pour plonger à nouveau le filet dans l'eau, deux hommes avancent sur l'armature en bois (ce que Théo aurait aimé faire évidemment si les pêcheurs ne le lui avaient interdit)

    Cochin Cochine

    Bon, la pêche n'est pas miraculeuse: quelques pauvres petits poissons se font piéger alors qu'ils passaient par là en toute innocence, mais pour l'oeil, ces filets au soleil couchant sont un vrai régal.

    Cochin Cochine

    Le lendemain, au détour d'une ruelle, Kylia découvre un drôle de car de ramassage scolaire: 

    le rickshaw scolaire

    Cochin Cochine

    Pourtant, ce n'est pas à l'école que se rend Kylia, mais plutôt chez la couturière qui lui a promis de transformer l'étoffe qu'elle a choisie en une robe de princesse indienne.

    Cochin Cochine

    Promesse tenue!

    Cochin Cochine

    Notre princesse Kylia vous envoie plein de bisous!

    Namasté.


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  • Avant de quitter la chaleur étouffante du Sud, nous avons pris le temps de faire un petit tour dans les Backwaters, un réseau de canaux dans l'état du Kérala. Pour quelques roupies, un ferry nous emmène de Kottayam à Allepey où nous profiterons d'un petit tour de pirogue.

    Doigts de pieds en éventail, admirons le paysage lorsque nous traversons les villages animés bordés de cocotiers.

    Frayons-nous un chemin entre les algues qui recouvrent la surface de l'eau.

    On dirait le Sud...

    Dans les villages, certaines femmes s'affairent aux tâches ménagères

    tandis que d'autres accompagnent les enfants à l'école (ce qui réclame un certain don de funambule!)

    Les hommes se déplacent en canoé

    On dirait le Sud...

    On dirait le Sud...

    et Théo, en bon capitaine, tient la barre du ferry.

    On dirait le Sud...

    En chemin, nous croisons des dizaines de "houseboats", véritables maisons flottantes pour touristes qui sillonnent les canaux la journée et s'amarrent à leurs rives  la nuit.

    On dirait le Sud...

    On dirait le Sud...

    Voilà, notre ballade au fil de l'eau s'achève.

    La Sabatini's family vous embrasse.

    Zen.


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