• Nous voilà au Venezuela, à Santa Elena de Uairen, à la frontière du Brésil. De là, nous nous sommes lancés dans un trekk de 6 jours pour gravir le tepuy Roraïma qui inspira Arthur Conan Doyle pour écrire un roman "The lost world" qui à son tour inspira Spielberg pour son fameux "Jurassik Park". ça donne un peu une idée de l'ambiance...

    Le Mont Roraïma, c'est une montagne plate de 2810 mètres d'altitude qui date de l'ère secondaire et sur laquelle on trouve des espèces de plantes et d'insectes qui n'ont que très peu évolué depuis des millions d'années.

    Roraïma: le monde perdu

    Elle est entourée d'autres tepuy tout aussi impressionnants, comme le Mont Kukenan à sa gauche.

    Roraïma: le monde perdu

    Derniers préparatifs pour protéger de la pluie tout le matériel...

    Roraïma: le monde perdu

    et c'est parti!

    Roraïma: le monde perdu

    Un guide, trois porteurs, 2 italiens et 2 venezuelliennes nous accompagnent. (Bisous à vous Tania, Némo, Corina et Maria). Les deux premiers jours, la marche est assez facile, malgré la chaleur torride. Les traversées de "rio" nous permettent de nous rafraîchir un peu.

    Roraïma: le monde perdu

    Quand on arrive au campement, Théo et Kylia n'oublient pas de se prêter à leur jeu favori: constructions dans la boue.

    Roraïma: le monde perdu

    Petite photo de groupe avant la grande ascension

    Roraïma: le monde perdu

    Mais où sont donc Tania et Kylia?

    Le troisième jour, c'est la montée à partir du camp de base. Le sentier commence par serpenter à travers la jungle dans un décor tellement exceptionnel qu'il semble avoir été conçu pour un film. C'est là que je comprends M. Spielberg!

    Roraïma: le monde perdu

    Allez, on saute de pierre en pierre à travers la végétation:

    Roraïma: le monde perdu

    Attention à la mousse qui rend ces rochers glissants. Cuidado!

    Roraïma: le monde perdu

    Ne mets pas les pieds dans l'eau, Théo, tu seras suffisamment mouillé par la suite...

    Roraïma: le monde perdu

    ça grimpe, ça grimpe, encore un petit effort!

    Roraïma: le monde perdu

    N'oublions pas d'admirer le décor, pour se donner du courage.

    Roraïma: le monde perdu

    Et préparons nos ponchos parce qu'en levant la tête, on voit nettement que le chemin qui gravit la montagne (le trait de végétation) va forcément passer sous cette cascade qu'on aperçoit au loin. Eh oui, il va falloir se mouiller!

    Roraïma: le monde perdu

    ça mouille, ça mouille, mais qu'est-ce que c'est beau!

    Roraïma: le monde perdu

    Ricky et Théo se préparent pour affronter les gouttes

    Roraïma: le monde perdu

    Ouf! Arrivée au sommet. Mise en place du campement dans ce que le guide appelle "un hôtel"...

    Première chose à faire "secar la ropa". Etendage naturel.

    Roraïma: le monde perdu

    Ricky et Aouri préparent le repas sous l'oeil attentif de Tania et de Maria

    Roraïma: le monde perdu

    Tandis que nous tentons de nous réchauffer. Les sacs plastiques, c'est efficace pour ne pas se mouiller les pieds...

    Roraïma: le monde perdu

    Tiene ambre Theo? C'est la première fois que tu attends une soupe avec autant d'impatience!

    Roraïma: le monde perdu

    En attendant le repas, si on allait voir un peu à quoi ressemblent les environs?

    Roraïma: le monde perdu

    Pas mal, la mer de nuages!

     Petite photo souvenir avec les copines

    Roraïma: le monde perdu

    Grande discussion au sommet de cette étrange formation rocheuse

    Roraïma: le monde perdu

    Etude de la flore locale

    Roraïma: le monde perdu

    Muy bonito les cactus!

    Roraïma: le monde perdu

    Les plantes carnivores sont dans leur élément, tandis que d'autres fleurs aussi fragiles que mignonnes tentent de survivre à travers les rochers.

    Roraïma: le monde perdu

    Roraïma: le monde perdu

    Roraïma: le monde perdu

    Allez, le soleil se couche, il est tant de rentrer au camp.

    Roraïma: le monde perdu

    Que lindo!

    Tiens, Théo n'a pas perdu son temps, il s'est trouvé une nouvelle copine:

    Roraïma: le monde perdu

    Qu'est-ce que c'est que ce gros oeil?

    Ricky nous explique qu'il s'agit de la forme la plus primitive des grenouilles. Très placides, elles ne savent même pas sauter!

    Après la soupe, délicieuse, une dernière tournée de "Ron de coco" énergiquement offerte par Corina, finira de nous réchauffer.

    Roraïma: le monde perdu

    Le lendemain matin, départ pour une exploration des environs. Premier objectif: la ventana. 

    Roraïma: le monde perdu

    Effectivement, ça valait le coup de marcher et de se mouiller!

    Le panorama est à couper le souffle!

    Roraïma: le monde perdu

    Zoom sur les cascades qui fleurissent un peu partout après la pluie.

    Roraïma: le monde perdu

    De l'autre côté, c'est pas mal non plus!

    Roraïma: le monde perdu

    Roraïma: le monde perdu

    Trop tard pour la photo souvenir avec panorama en fond, les nuages ont tout recouvert en une minute, le temps de sortir l'appareil! Dommage...

    Roraïma: le monde perdu

    Sur le chemin qui mène au jacuzzi (ça y est, Audrey, je sais l'écrire!), on peut apercevoir la tête de Fidel Castro avec sa casquette!

    Roraïma: le monde perdu

    Dans le jacuzzi, Théo et Kylia n'osent pas se baigner, c'est vous dire si elle est froide! Ils se contentent de tremper leurs pieds et partent à la chasse aux insectes locaux.

    Roraïma: le monde perdu

    Drôle de tête celui-là!

    Roraïma: le monde perdu

    Il paraît qu'il purifie l'eau...

    Et maintenant, le moment tant attendu par Théo depuis le début: la traversée de la vallée de cristaux! Il ne sait plus où donner de la tête.

    Roraïma: le monde perdu

    Eh non, Théo, tu n'as pas le droit d'en ramener, c'est interdit. Fouille à la sortie!

    Roraïma: le monde perdu

    Cinquième jour, il est déjà temps de redescendre. Pas de photo sur la partie la plus raide, il pleut à torrent. D'ailleurs, on descend dans un torrent. On est trempés jusqu'aux os, on claque des dents, vite il faut accélérer le pas pour se réchauffer et retrouver le calme de la vallée.

    Y a encore du chemin

    Roraïma: le monde perdu

    Mais profitons-en pour faire sécher le linge (encore!)

    Roraïma: le monde perdu

    en suivant le porteur de toilettes!

    Roraïma: le monde perdu

    Si, si, on ne pollue pas Roraïma, tout doit redescendre...

    Voilà, c'est la fin de cette expérience très très humide, mais inoubliable. 66 km d'aventure excitante! Théo et Kylia ont été parfaits dans leur rôle de petits aventuriers: courageux et souriants. D'après l'un des porteurs, Kylia serait la plus jeune à avoir gravi le tepuy. Petite, mais costaud la crevette!

    Hasta luego amigos y amigas!

     

     


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