• Après avoir suivi les conseils avisés de Sinsemilla, la spécialiste de l'Inde, voici le résultat de notre séance shopping à Calcutta (aujourd'hui Kolkata):

    Une princesse indienne

    Pas mal, non?


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  • Varanasi, sur les rives du Gange, est la ville sacrée des Hindous, dédiée à Shiva. Des pélerins de tout le pays y affluent pour pratiquer leurs ablutions sur les marches des nombreux ghâts qui longent le fleuve.

    Varanasi, ville sacrée

    Varanasi, ville sacrée

    Prière au petit matin.

    Varanasi, ville sacrée

    Varanasi, ville sacrée

    Varanasi, ville sacrée

    Chaque soir, les vaches sacrées ont droit à un petit décrassage en règle dans l'eau quelque peu polluée du fleuve (une eau considérée comme sûre pour la baignade contient moins de 150 bactéries escherichia coli par litre; le Gange en contient 1 500 000 par litre!)

    Varanasi, ville sacrée

    Varanasi, ville sacrée

    Et après un bon petit bain, rien de tel qu'une petite couronne de fleurs dénichée dans le tas d'ordures qui borde le fleuve.

    Varanasi, ville sacrée

    Varanasi, ville sacrée

    Il t'en reste un peu sur le museau, la Noiraude!

    A quelques mètres de là, les blanchisseurs font la lessive des touristes et des hôtels.

    Varanasi, ville sacrée

    Un beau camaieux de couleurs

    Varanasi, ville sacrée

    Sur la berge, tandis que nous savourons un chai (prononcer "tchaï"), la boisson nationale à base de thé bouilli dans du lait et parfois additionnée de gingembre,

    Varanasi, ville sacrée

    Théo s'improvise batteur dans une partie endiablée de cricket, le sport favori ici.

    Varanasi, ville sacrée

    Et pour finir, il paraît que l'on revient toujours d'Inde avec une image choc en tête.

    Je ramènerai la mienne de Vanarasi, lorsqu'un cadavre en décomposition flottant dans le Gange a lentement longé notre barque au gré du courant. La pudeur m'a interdit de le photographier.

    Les Hindous purifient leurs défunts sur de grands bûchers dans des ghâts de crémation avant de disperser leurs cendres dans le Gange. Mais certaines personnes, comme les enfants, les lépreux ou encore les victimes de morsure de cobra (animal sacré) sont considérées comme déjà pures et jetées directement dans le Gange à leur mort.

    Des pratiques qui ne peuvent pas laisser des occidentaux tels que nous indifférents...

    Bizatous.

     

     

     

     

     


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  • "Une larme sur le visage de l'éternité"

    tels sont les mots du poète indien Rabindranath Tagore lorsqu'il contemple le célèbre mausolée.

    Construit en 1631 sur ordre de l'empereur moghol shah Jahan pour recevoir le corps de sa deuxième épouse Mumtaz Mahal, morte en mettant au monde leur quatorzième enfant. La douleur de l'empereur fut si grande que, selon la légende, ses cheveux seraient devenus gris en une nuit.

    Souvent considéré comme la plus belle preuve d'amour de l'histoire, le majestueux Taj Mahal, tout de marbre blanc, nous offre un visage lumineux.

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Un modéle on ne peut plus impressionnant pour une séance improvisée de dessin dans les somptueux jardins du mausolée.

    Agra, ville du Taj

    La décoration du monument utilise la technique de "pietra dura", une incrustation de pierres semi-précieuses dans le marbre blanc.

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Bien sûr, le fameux site ne pouvait pas se livrer facilement à nous.

    Arrivés un vendredi, jour de fermeture hebdomadaire du tombeau pour permettre aux musulmans de prier dans la mosquée attenante, nous avons dû patienter jusqu'au lendemain pour le découvrir. Et là, 1h30 après notre entrée, les militaires indiens nous ont tous fait déguerpir à grand renfort de sifflets. Motif: le président du Brésil (Loula) arrivait pour visiter le Taj. Tout le monde dehors pour laisser place. 

    Agra, ville du Taj

    Heureusement, après négociation avec le "videur", nous avons pu y retourner au coucher du soleil, heure où le Taj se pare de couleurs chatoyantes.

    Agra, ville du Taj

    Agra, ville du Taj

    Comme l'Histoire n'est pas toujours tendre, y compris envers les empereurs moghols, vers la fin de sa vie en 1658, Shah Jahan fut emprisonné par l'un de ses fils (l'Histoire ne dit pas s'il s'agit du fameux quatorzième...) dans le fort d'Agra qui fait face au mausolée. 

    Durant ses huit années de détention jusqu'à sa mort, il observa sa perle nacrée depuis la fenêtre de sa prison dorée.

    Agra, ville du Taj

    Il est aujourd'hui inhumé près de sa belle dans le mausolée.

     

     


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